[Leonora] Accident de chantier

« Maman ! Maman debout !! Ton téléphone n’arrête pas de sonner ! » Grommelant, Leonora ouvre péniblement les yeux, alors que son petit monstre blond saute sur son lit pour la réveiller. Touchant la table de nuit du bout des doigts, loin d’être réveillée, elle attrape son téléphone et essaye de déchiffrer le numéro qui s’affiche. Quand elle le voit enfin, elle décroche immédiatement en se redressant vivement. Le travail. Ecoutant avec attention, elle confirme qu’elle sera là d’ici dix minutes. Un accident de chantier et comme un des pompiers est en arrêt, le chef voulait savoir si elle pouvait venir. Repoussant sa fille après lui avoir embrassé délicatement le front, Leonora va se glisser rapidement sous la douche pour chasser les dernières traces de sommeil. Enfilant des vêtements noirs, elle se coiffe tout en se dirigeant vers la cuisine. Sortant le lait et les céréales du placard, elle regarde sa fille en lui faisant des gros yeux. « Et ne profite pas que je ne sois pas là pour en manger plus que nécessaire. Et si dans une heure Sam n’est pas levée, je t’autorise à aller la lever. » Attrapant sa veste et son sac à mains, Leo sort et grimpe dans sa voiture.

Arrivée sur place, elle enfile rapidement avant de monter dans le camion qui se met en route. L’équipe n’attendait qu’elle. Se tournant vers un de ses collègues, elle lui demande ce qui s’est passé. Il lui explique qu’une poutre est tombée sur le bras d’un employé. Soupirant, Leo attend patiemment d’arriver sur les lieux. Descendant, elle va avec les deux autres qui l’accompagnent pour voir le blessé. Une troupe s’amasse autour de lui, ce qui l’agace. Les faisant reculer, elle observe l’homme. Son collègue prend sa tension et autre. Mais quand elle ne voit aucun casque, là, la blonde perd complètement patience. Se redressant, elle regarde tous les hommes un à un. « Où est le responsable du chantier !? » Elle est un peu agressive, mais elle a horreur de voir quand les équipements de travail manquent à l’appel. Avançant vers l’homme qu’on lui indique, même s’il est plus grand qu’elle, Leo le fusille du regard. « Je peux vous voir en privé ?! » Elle sait que ses collègues s’occupent du blessé. Mais elle ne compte pas laisser le patron sans lui passer un sacré savon. S’écartant avec lui, elle plante de nouveau son regard dans le sien. « Vous n’avez pas honte ?! Votre gars là, il aurait pu avoir bien pire ! Il n’a même pas de casque, ça ne vous dérange pas ?! »